Coup de coeur: Promenade au grand air

Quatrième aventure de Woogee, jeune orphelin irlandais qui, après plusieurs années de galères new-yorkaises, a démarré une nouvelle vie dans les grands studios de Los Angeles. Comme dans les précédentes, une intrigue policière constitue le fil conducteur de cet album. Mais cette fois, l'auteur  n'en profite pas pour nous faire découvrir l'arrière boutique d'Hollywood: il nous fait prendre un grand bol d'air, l'action se situant quasi intégralement dans le parc de Yosemite, où Woogee et ses amis espéraient passer de paisibles vacances...Les personnages sont attachants et André Benn excelle dans les grandes descriptions de paysages. Une BD qui vous donne envie de tout arrêter pour aller gambader entre les cascades et les séquoias géants du plus beau parc national américain...

Canal BD Magazine No 2 de janvier-février 1998 


Woogee: le retour!

Le cinéna et la bande dessinnée peuvent-ils faire bon ménage? En lisant les albums de Benn, la réponse est oui, mille fois oui!

Woogee, son héros, sorte de Gavroche d'Hollywood, nous revient en ce mois de janvier, pour une aventure plus champêtre. Plus de Los Angeles, fini San Francisco, Woogee et Sam se sont fait prêter une villa dans le parc de Yosemite. Mais la mafia, qui est aussi de la partie, ne tarde par à leur remettre la main dessus...L'Amérique, des années trente, parfaitement rendue par un extraordinaire dessinateur. Benm est un perfectionniste. Son travail, une vraie réussite...

LA CROIX DU NORD/PAS DE CALAIS du 23 Janvier 1998


Woogee. André Benn aime le cinéma américain de l'âge d'or. Il a donc planté sa nouvelle série, Woogee, au coeur d'Hollywood dans les années 30. Le jeune héros découvre petit à petit ce monde rutilant mais sans pitié. « Le samaritain de Yosemite met en scène 1'enlèvement du petit garçon de Seeley, une starlette qui connait enfin un grand succès populaire. Au coeur des Montagnes rocheuses une course-poursuite s'engage entre le ravisseur et Woogee, chargé de remettre la rançon. Si le scénario de Benn est un peu court, la mise en scène vaut elle le détour. Il a pris visiblement beaucoup de plaisir à dessiner les forêts de sequoias et les femmes qui égaient les 50 pages de cet album.

CENTRE PRESSE - AVEYRON du 31 Janvier 1998


Prise d'otage au parc de Yosemite, où Woogee, le gavroche de Hollywood, côtoie le fiston d'une pulpeuse starlette. Les forêts et lacs de Benn sont devenus quasiment aussi beaux et consistants que ceux de Derib. L'histoire n'est pas mal, mais les dialogues vraiment trop farcis de clichés.

Benjamin Lu dans MOFO en janvier 98 – mensuel


Woogee, le gamin des rues qui est parvenu à franchir les portes d'Hollywood nous avait séduit dans ses trois premières aventures. Par contre, le quatrième opus mettant en scène ce rouquin est plutôt décevant. Un pseudo-enlèvement vient perturber la douce période de farniente que Woogee et ses amis avaient décidé de prendre dans un coin idyllique des Etats-Unis. Intrigue peu crédible et trop prévisible. Regrettable pour un héros si brillant jusqu'à présent.

Hubert Leclercq dans LA DERNIERE HEURE du 09/02/98


Woogee, le «gavoche d'Hollywood» a décidé de se mettre au vert dans la maison de Seeley, actrice et amie de Dorothy. Seeley connaît en fin le succès, après des années de galère, si bien que les grandes firmes se l'arrachent.

Qui dit succès dit jalousies et un sale type n'hésite pas à kidnapper Rooney, fils de la vedette, en échange d'une rançon exorbitante. Woogee n'a pas l'intention de laisser tomber son copain et va tout mettre en plan même un peu plus- pour le tirer d'affaire et pour démasquer son ravisseur. Un coup de main de Cornelius, ancien flic recyclé, ne sera pas de trop.

Aventure et action garanties dans un décor grandiose, des grands espaces forestiers aux villas somptueuses d'Hollywood, le tout baigné dans des dialogues dignes des polars des années 50-60...

Sophie Bros dans CENTRE PRESSE -POITIERS du 14 février 1998


BENN, qui nous avait enchanté avec Mic Mac Adam (NDLR ! est vraiment regrettable que cette série ait disparu), poursuit les aventures de son nouvel héros. Alors qu'il s'apprête à profiter d'une villa aux abords du parc du Yosemite, Woogee, se retrouve mêlé à un kidnapping. Il va se rendre compte qu'il existe des mecs vraiment tordus. Un dessin vraiment génial pour cet auteur bourré de talent qui illustre son propre scénario.

Stéphane Leruth dans LE COIN DES BULLES en février 98 – mensuel


Voilà le nouvel épisode de Woogee. Après avoir échappé à des tueurs de la mafia, ses amis, Cornelius, Sam et Dorothy et lui profitent d'un repos bien merité mais de courte durée dans le parc du Yosemite. Nos héros ont été invités par leur amie, Seeley, étoile montante du cinéma. Elle les rejoint quelques jours plus tard avec son fils, Rooney. C'est à ce moment que les choses vont se précipiter. Rooney va être enlevé. Intervient alors le producteur de Seeley. Amoureux, il ferait tout pour gagner son coeur et la garder dans sa maison de production. C'est lui qui fournit la rançon et obtient la libération du jeune garçon.

Mais pour Woogee et Cornelius, tout s'est déroulé trop vite et trop facilement. Ils vont découvrir le fin mot de cette histoire peu reluisante. Elle illustre bien l'adage : la fin justifie les moyens.

Cette année 1998 va marquer le retour d'André Benn. Tout d'abord, avec cet album mais aussi avec la réédition intégrale des aventures de son premier personnage Tom Applepie. Avec Woogee, Benn nous offre une très belle histoire illustrée par son graphisme inimitable. Il a choisi comme cadre de cette aventure le magnifique parc du Yosemite. Cette bande dessinée est ainsi une invitation au voyage et à la découverte. Cela nous change des studios d'Hollywood et des rues de Californie vues dans les trois premiers albums. Mais la composante principale de la série est bien présente : l'action. Le rythme de l'histoire est soutenu et on n'a guère le temps de s'ennuyer.

C. Goffinet dans L'Etincelle de février 1998- mensuel


On les aime bien, les albums de Benn. Ils ont ce petit quelque chose d'indéfinissable, une saveur toute particulière qui les fait sortir du lot. Pourquoi? A cause de la bouille friponne de Woogee, ce rouquin à la tignasse en pétard? Ou parce que le dessin, stylé et nerveux, est baigné d'une rare fraîcheur ? Que les couleurs trouvent le ton juste ? Que le scénario, toujours alerte, ne se prend jamais au sérieux? Allez savoir... Le résultat est là, ficelé avec un grand professionnalisme: les avatars de Woogee, un adolescent qui zone dans le Hollywood des années 40, fournissent matière à une oeuvre extrêmement attachante, récompensée aux festivals de Durbuy et d'Hyères.

Guy Verman dans LE VIF / L’EXPRESS du 13/O2/98 - hebdo


Après une absence relativement longue, Woogee, celui qu'on surnomme le «Gavroche d'Hollywood », nous revient pour notre plus grand bonheur à tous.

Il faut dire que lorsque nous l'avions quitté dans "La cité des anges" - une aventure parue en 2 volumes - Sam, le scénariste qui l'avait recueilli à Hollywood, était plutôt mal en point après l'explosion qui avait ravagé sa villa.

Aujourd'hui, Sam va beaucoup mieux. Pour preuve, la Faculté l'a autorisé à voyager afin d'aller se reposer dans la villa que Seeley, une actrice hyper sexy, possède non loin du parc de Yosemite.

Tout allait bien pour nos amis jusqu'au jour où Seeley, accompagnée de son fils Rooney, décida de les rejoindre. Dès ce moment, les choses commencèrent à se gâter sérieusement.

Ainsi un matin, un individu masqué se présente armé et kidnappe Rooney sous le nez d'un Woogee médusé. Peu après, arrive une demande de rançon. Et pas n'importe laquelle !

Un suspense bien mené, un trait qui percute et un grand moment tout en ambiances avec ces pages numérotées de 35 à 43. Vous allez adorer !

C.D. dans La Vie spadoise du 18 février 1998


LA BD DE LA SEMAINE

Dans les années 30, Hollywood et son usine à rêves, ses plateaux de tournage, ses magouilles, ses villas et ses piscines, ses starlettes. Mais aussi ses mafiosi. Le jeune Woogee y a été recueilli par Sam, un scénariste bien connu. Dans l'épisode précédent, celui-ci a eu à faire à des tueurs qui ont dynamité son domicile. Sam s'en sort vivant. mais est sérieusement blessé aux jambes. Il part se reposer non loin du Parc de Yosemite, accompagné de Woogee, d'un ex-flic et de sa copine. La villa qu'ils occupent leur a été prêtée par Seeley, une actrice en pleine ascension et dont les grandes firrnes de cinéma s'arrachent la collaboration à n'importe quel prix. Elle va donc quitter la petite Eastern Picture. Afin de lire tranquillement des scénarios et obtenir aussi l'avis de Sam, elle décide de rejoindre ses amis. avec son fils  Rooney, pendant quelques jours. C'est alors que les événements vont se précipiter et, surtout, se gâter!

L'auteur André Benn (Beniest) est né à Ixelles en 1950. Après une formation aux Beaux-Arts, il débute dans quelques petits magazines puis, il publie des mini-récits dans Spirou. A 20 ans, il collabore à la série des Schtroumpfs aux Studios Peyo. Ensuite, on retrouve sa signature dans Tintin. C'est chez Dupuis qu'il obtiendra en 1982, enfin, son premier album, avec les aventures de Mic Mac Adam. Par la suite, Benn réalisera quelques albums chez Glénat. avant de lancer Woogee, chez Dargaud, en 1992. Insuffisamment connu, cet auteur ne manque pourtant pas de réelles qualités: son dessin est très plaisant à suivre, son style est vif et énergique, la narration est vivante et les couleurs sont fraîches et joyeuses.

Guy Verman dans LE VIF / L'EXPRESS le 06/03/98- hebdo


Et puis il y a le nouveau Woogee par André Benn. Le quatrième album est intitulé "Le Samaritain de Yosemite". Woogee est une série ayant comme cadre le cinéma et les intrigues des stars d'Hollywood dans le bon vieux temps.

Et Woogee - donc le personnage pnncipal de cette série - se retrouve mêlé à une histoire de kidnapping. L'enfant d'une diva d'Hollywood a été enlevé, et Woogee se retrouve l'intermédiaire entre le ravisseur et la mère de l'enfant. Mais comme tout héros de bande dessinée qui se respecte, il n'hésitera pas d'intervenir et de faire échouer les plans du gangster.

André Benn, l'auteur de cette série joue avec les règles imposées par la bande dessinée classique. Il y a par exemple une alternance entre cadrages blancs et noirs, cadrage toujours adapté à l'atmosphére du récit, une aventure qui se déroule entièrement au parc national Yosemite. Et bien que le style d'André Benn ne soit pas un dessin réaliste, il réussit à mettre en valeur la beauté et l'immensité de ce Parc.

Bref, "Le Samaritain de Yosemite", le quatrième tome de la série Woogee par André Benn est un album plus qu'agréable, avec un scénario pas trop prévisible et pas trop compliqué non plus, et surtout des dessins éblouissants.

Gérard Floener à RADIO LETZEBUERG le 09/03/98


Années 30: action

Dès les années 30, les enjeux, pour les acteurs et les grandes firmes du cinéma, sont énormes. Rien alors de surprenant à ce que les luttes soient aussi féroces... Les vacances de Woogee et de ses amis vont être plus que mouvementées. Grâce a un dessin et a une mise en pages très dynamiques, cet album nous permet de revivre un peu de 1'épopée mythique des débuts du cinéma.

L' ENSEIGNANT du 16 Mars 1998


La série WOOGEE de Benn n'est pas toute récente puisque avec cette nouveauté : LE SAMARITAIN DE YOSEMITE nous fait vivre une quatrième aventure du "gavroche d'Hollywood ". Une intrigue ayant comme toile de fond la métropole hollywoodienne. Et ce climat particulier a l'air de bien convenir à Benn qui nous relate des aventures palpitantes. Il a reçu le Grand Prix du Festival de Durbuy en 1990.

L. Lorand dans LE CARNET DES COLLECTIONNEURS Mars 98 - mensuel


Woogee s'attend à passer des vacances de rêve en compagnie du scénariste Sam, non loin du parc Yosemite, dans la magnifique propriété d'une actrice de cinéma répondant au doux nom de Seeley. Ce grand garçon dégingandé au flair bien inspiré n'est pourtant guère habile de ses mains. Lorsque Rooney, le fils de Seeley est kidnappé sous son nez par un individu masqué et armé, en échange d'une solide rançon, Woogee est loin de se douter que l'aventure le mènera sur une étrange piste. Ecrit à la manière d'un suspense policier, cet album haut en couleur aux personnages contrastés ne manque pas de souffle et d'originalité.

Guy Verman dans TRADITION'S en mars 98 - mensuel


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