Le jeune orhelin estampillé André Benn est de retour. Woogee a quitté son taudis de New York pour se lance à la conquête des Côtes Ouest et des studios de cinéma. Là, il tombe  sous le charme d'une belle qui n'est autre, hélàs pour lui, qu'une parente d'un des big boss de la mafia. L'idylle tourne au cauchemar. Le rêve américain vire à la galère.

Hubert Leclercq dans La Dernière Heure


Sur les traces de Woogee, l'orphelin débrouillard de Brooklyn, on passe en fait un fameux moment avec une BD de longue haleine qui se lit tranquillement: images superbes, dialogues abondants, reconstitution historique visiblement parfaite, il est ceratain qu'on aimera conserver dans une bibliothèque cette série d'André Benn.

Le Mag du 24/01/96


Les milieux du cinéma américain dans lesquels évolue notre ami Woogee depuis maintenant trois épisodes n'ont vraiment rien d'idylliques. Argent, combines et pègre ont tout l'air d'y faire bon ménage. Coincé à Los Angeles, Woogee est loin d'imaginer quel sort funeste est réservé à son ami de la Paramount, Sam de la Motte. Une histoire pour les fanas d'Hollywood... et les fanas d'André Benn.

Les BD du mois dans (A SUIVRE) No 216 en janvier 1996


Woogee, l'orphelin de Brooklyn, s'était trouvé un petit boulot sympa à Hollywood. Et puis il avait rencontré la jolie Darlène, la vedette d'un navet financé par son beau-père : M. Calderone, le roi de la pègre de New York.

Mais Fratelluci, le complice de Calderone, s'était agacé de voir tout cet argent s'en aller dans une production sans grand rapport, Et, de colère, avait décidé de faire passer de vie à trépas tout de clan Calderone.

Du massacre, Darlène est la seule survivante. Mais sa vie ne tient plus qu'à un fil et Woogee, aidé de son copain Cornelius – un ancien policier recyclé –, la conduit à San Francisco, chez son père qui vit sur un bateau. Ou plutôt, qui vivait. Car les deux tueuses de Fratelluci ont encore frappé.

La cité des anges est un album signé de Benn, qui nous conduit dans un monde rempli de crime, de magouilles et aussi de tendresse, Editions Dargaud.

J.L.C. dans Le Méridional du 31 janvier 1996

 


Quand cinéma rime avec mafia

Hollywood, dans les années 40, c'est d'abord un décor. Celui qui nous intéresse représente une planète morte et l'épave d'une fusée d'où émerge une jolie fille en scaphandre. Tout est en carton, mais tout devient réel quand résonne le mot magique : « moteur ». Hollywood, c'est ensuite l'envers du décor : des réalisateurs qui s'arrachent les cheveux, des actrices parfois aussi stupides qu'elles sont belles. Hollywood, c'est enfin l'envers de l'envers du décor. Là où on parle dollars. Sans être trop regardant. Ainsi un roi  de  la pègre de New York a pu sans problème financer notre film de science-fiction pour le simple  plaisir de voir sa belle-fille au générique. Largesse qui ne plaît pas  du tout à son associé. Il le fera savoir par l'intermédiaire ses deux de tueuses préférées. Et ça ne sera pas du cinéma... Avec « Woogee », André Benn construit une très ce efficace série, spectaculaire et fourmillant de personnages très noirs ou très attachants.

France Soir du 7 février 1996


L'orphelin de Brooklyn poursuit son rêve américain entre les crotales d'Hollywood et les vipères de la Mafia avec une gravité d'Irlandais.

Bullettes dans Neuilly de février 1996


Hollywood

Woogee échappe aux tueurs de la mafia new-yorkaise lancés contre son amie. La pauvre, après avoir perdu sa mère, voit son père assassiné par la même maffia. amis de Woogee échappe de peu aux attentats et l'ambiance est plus que surchauffée. Loin des caméras, ce sont les flingues qui font de la lumière. L'histoire s'emballe bien juaqu'à un dénouement très très tiré par les cheveux, dans lequel Woogee reçoit les confessions du flic qu'il connaît, qu'il n'a pas reconnu, mais qui s'est occupé de lui à son arrivée, tout enfant, en Amérique. A part ça, c'est bien fichu, bien dominé, plein de coulcurs, on se passerait juste de cette fin très hollywoodienne et un peu bébête.

Marianne PUTTEMANS dans Le Peuple et le Journal de Charleroi du 05/06/96

 


Un nouvel album d'une série très attachante, réalisée par l'un des meilleurs représentants de la grande école franco-belge. Mais cette histoire intéressera aussi tous les amoureux du "cinoche" américain, et du grand dessin classique d'André Benn qui assure toujours, ici, le dessin et le scénario.

Bernard Suppes dans L'Ombre du Z no 4


Emotion et suspense

Don Fratelluci et sa troupe de porte-flingues débarquent au terminal de la gare de Los Angeles. Et il a l'air plutôt furieux! Woogee, Cornélius le garde du corps et la jeune Darlène sont en partance vers San Francisco. « En Partance », parce que victimes d'une panne de voiture. Pendant ce temps, leur ami scénariste de la Paramount reçoit la visite de deux jeunes femmes, une noire, une blanche: les deux tueuses de Don Fratelluci. Il n'imagine pas qu'il va être torturé et mis à mort: elles sont sur la piste de Darlène, elle-même à la recherche de son père... L'histoire est dure mais émouvante, un chassé-croisé entre bons sentiments et rancoeurs. Une poursuite impitoyable et un dénouement très musclé attend tout ce beau monde. Cette suite de la « cité des anges » est palpitante, et le danger rôde à chaque page. La mise en page est fabuleuse et le dessin d'André Benn de très grande tenue. Et si l'on vous dit que le scénario est dense et que l'émotion étreint le lecteur jusqu'à la fin... Un livre à lire pour faire vibrer le petit bout d'âme qu'il nous reste. Merci Monsieur Benn.

Luc Dangoisse  dans la Nouvelle Gazette et dans La Province,  le  jeudi 5 SEPTEMBRE 1996

 


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